Seite 4: Der Sandmann.





deutscher Text Le texte français

Außer dem Mittagsessen sahen wir, ich und mein Geschwister, tagüber den Vater wenig. Er mochte mit seinem Dienst viel beschäftigt sein. Nach dem Abendessen, das alter Sitte gemäß schon um sieben Uhr aufgetragen wurde, gingen wir alle, die Mutter mit uns, in des Vaters Arbeitszimmer und setzten uns um einen runden Tisch. Der Vater rauchte Tabak und trank ein großes Glas Bier dazu. Oft erzählte er uns viele wunderbare Geschichten und geriet darüber so in Eifer, daß ihm die Pfeife immer ausging, die ich, ihm brennend Papier hinhaltend, wieder anzünden mußte, welches mir denn ein Hauptspaß war. Oft gab er uns aber Bilderbücher in die Hände, saß stumm und starr in seinem Lehnstuhl und blies starke Dampfwolken von sich, daß wir alle wie im Nebel schwammen. An solchen Abenden war die Mutter sehr traurig und kaum schlug die Uhr neun, so sprach sie: »Nun Kinder! - zu Bette! zu Bette! der Sandmann kommt, ich merk es schon.«

Hors les heures des repas, moi, mes frères et mes soeurs, nous voyions peu notre père. Il était fort occupé du service de sa charge. Après le souper, que l'on servait à sept heures, conformément aux anciennes moeurs, nous nous rendions tous, notre mère avec nous, dans la chambre de travail de mon père, et nous prenions place autour d'une table ronde. Mon père fumait du tabac et buvait de temps en temps un grand verre de bière. Souvent il nous racontait des histoires merveilleuses, et ses récits l'échauffaient tellement qu'il laissait éteindre sa longue pipe; j'avais l'office de la rallumer, et j'éprouvais une grande joie à le faire. Souvent aussi, il nous mettait des livres d'images dans les mains, et restait silencieux et immobile dans son fauteuil, chassant devant lui d'épais nuages de fumée qui nous enveloppaient tous comme dans des brouillards. Dans ces soirées-là, ma mère était fort triste, et à peine entendait-elle sonner neuf heures, qu'elle s'écriait : « Allons, enfants, au lit... l'Homme au Sable va venir. Je l'entends déjà. »


Vokabular 

das Geschwister (poet. oder biologisch) = frères et soeurs

die Geschwister = frères et soeurs

die alte Sitte = les anciennes moeurs

in Eifer geraten = échauffer

brennend Papier = un papier flambant

der Span = copeau

das Bilderbuch = le livre d'images

merken = remarquer

ich höre ihn schon = je l'entends déjà




contact déclaration de protection de données mentions légales