V. Quelques vers


14) ... Wie nur dem Kopf nicht alle Hoffnung schwindet ...

FAUST: Faust:
Wie nur dem Kopf nicht alle Hoffnung schwindet,
Der immerfort an schalem Zeuge klebt,
Mit gier'ger Hand nach Schätzen gräbt,
Und froh ist, wenn er Regenwürmer findet!
Et dire que jamais l’espérance ne délaisse le cerveau qui s’attache à des misères ! D’une main avide il fouille le sol espérant y découvrir des trésors, et se tient pour satisfait s’il vient à trouver un vermisseau.

Ces quatre versets sont un véritable coup de marteau. Quel idiot il faut être pour s'occuper toute sa vie à des questions qui n'intéressent que des gens qui sont payés pour s'y intéresser, pour s'occuper de choses complètement stériles. Si deux os pouvaient se parler, ce serait comme si deux professeurs de littérature se parlaient. Mais ces gars-là ont aussi leur
drôle. Ils sont drôles quand ils se plaignent de l'État qui ne leur donne plus d'argent et ce n'est que dans ces situations que les discours de ces personnes a vraiment du feu et de la passion. Puis ils se lamentent sur le manque de culture dans la société et demandent plus d'argent afin qu'ils puissent, en tant que gardiens du bien, du beau et du vrai, poursuivre leur important travail.
Comment ils doivent être hypocrites et ennuyeux pour ne pas sentir que cet appareil académique a perdu tout contact avec la vie réelle. Quel manque de sensibilité il faut avoir pour ne pas voir que les vraies personnes de chair, d'os et de cœur ne s'intéressent pas aux morceaux de bois qu'elles produisent.




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