Seite 65: Des Moorkönigs Tochter (La hija del rey del pantano)



Dabei erwachte die Wikingerfrau, und draußen war noch immer der starke Flügelschlag zu hören. Es war, wie sie wußte, die Zeit, wo die Störche von hier fortzogen; sie waren es wohl, die sie hörte.
Noch einmal wollte sie sie vor ihrer Abreise sehen und ihnen Lebewohl sagen. Sie stand auf und trat auf die Schwelle hinaus. Da sah sie auf dem Dachfirst des Nebenhauses Storch an Storch, und rings um das Gehöft, über den hohen Bäumen, flogen ganze Scharen in großen Schwenkungen. Aber gerade vor ihr auf dem Brunnenrande, wo Klein-Helga so oft gesessen und sie mit ihrer Wildheit erschreckt hatte, saßen nun zwei Schwäne und blickten sie mit klugen Augen an. Da dachte sie an ihren Traum, der sie noch lebendig wie Wirklichkeit erfüllte, und sie dachte an Klein-Helga in der Schwanengestalt und an den christlichen Priester, und es war ihr plötzlich wunderlich froh ums Herz.

La femme viking s'éveilla alors et, dehors, on entendait toujours le fort battement d'ailes. Elle savait que c'était l'heure où les cigognes partaient d'ici, et c'étaient elles qu'elle entendait.
Elle voulait les voir encore une fois avant de partir et leur dire au revoir. Elle se leva et sortit sur le seuil. Elle vit alors sur le faîte du toit de la maison voisine des cigognes qui se succédaient, et tout autour de la ferme, au-dessus des grands arbres, des troupes entières volaient en grandes envolées. Mais juste devant elle, sur la margelle du puits où Petite Helga s'était si souvent assise et l'avait effrayée par sa férocité, se trouvaient maintenant deux cygnes qui la regardaient avec des yeux intelligents. Elle pensa à Petite-Helga sous la forme d'un cygne et au prêtre chrétien, et son cœur se réjouit soudain.

Vokabular
die Abreise = la partida
Lebewohl sagen = despedirse
die Schwelle = el umbral
der Dachfirst = la cumbrera
das Nachbarhaus = la casa contigua





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