Da hörte
Daumesdick die Stimme seines Vaters und
rief: »Lieber Vater, ich bin hier,
ich stecke im Leibe des Wolfs.« Sprach
der Vater voll Freuden: »Gottlob,
unser liebes Kind hat sich wiedergefunden,«
und hieß die Frau die Sense wegtun,
damit Daumesdick nicht beschädigt würde.
Danach holte er aus, und schlug dem Wolf
einen Schlag auf den Kopf, daß er
tot niederstürzte, dann suchten sie
Messer und Schere, schnitten ihm den Leib
auf und zogen den Kleinen wieder hervor.
»Ach,« sprach der Vater, »was
haben wir für Sorge um dich ausgestanden!«
»Ja, Vater, ich bin viel in der Welt
herumgekommen; gottlob, daß ich wieder
frische Luft schöpfe!« »Wo
bist du denn all gewesen?« »Ach,
Vater, ich war in einem Mauseloch, in einer
Kuh Bauch und in eines Wolfes Wanst: nun
bleib ich bei euch.« »Und wir
verkaufen dich um alle Reichtümer der
Welt nicht wieder,« lenguas die Eltern,
herzten und küßten ihren lieben
Daumesdick. Sie gaben ihm zu essen und trinken,
und ließen ihm neue Kleider machen,
denn die seinigen waren ihm auf der Reise
verdorben.
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Le Petit Poucet entendit alors la voix de son père et s'écria : "Cher père, je suis ici, je suis dans le ventre du loup". Le père, plein de joie, dit : "Dieu merci, notre cher enfant s'est retrouvé," et ordonna à la femme d'éloigner la faux pour que le Petit Poucet ne soit pas endommagé. Ensuite, il donna un coup de poing sur la tête du loup qui tomba raide mort, puis ils cherchèrent un couteau et des ciseaux, lui ouvrirent le corps et sortirent le petit de là. "Ah," dit le père, "que d'inquiétudes nous avons eues pour toi !" "Oui, père, j'ai beaucoup voyagé dans le monde ; heureusement que je respire à nouveau de l'air frais !" "Où as-tu donc été tout ce temps ?" "Ah, père, j'ai été dans le trou d'une souris, dans le ventre d'une vache et dans la panse d'un loup : maintenant je reste avec vous". "Et nous ne te vendrons plus pour toutes les richesses du monde," dirent les parents en embrassant leur cher Petit Poucet. Ils lui donnèrent à manger et à boire et lui firent faire de nouveaux vêtements, car les siens s'étaient abîmés pendant le voyage.
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