Seite 67: Des Moorkönigs Tochter (La hija del rey del pantano)



»Sprich nicht von Schlangen, solange wir hier oben fliegen!«, sagte die Storchmutter, »das macht den Jungen nur Gelüste, die sich nicht befriedigen lassen.« »Sind das die hohen Berge dort unten, von denen ich hörte?«, fragte Helga im Schwanenkleid.
»Das sind Gewitterwolken, die unter uns ziehen!«, sagte die Mutter.
»Was sind das für weiße Wolken, die sich so hoch erheben?«, fragte Helga.
»Was du dort siehst, sind die mit ewigem Schnee bedeckten Berge!«, sagte die Mutter. Und sie flogen über die Alpen zu dem tiefblauen Mittelmeer hinab.
»Afrika! Ägyptens Strand«, jubelte die Tochter des Nils im Schwanengewand, als sie hoch aus der Luft wie einen weißlich-gelben, wellenförmigen Streifen die Heimat sichtete.
Auch die Vögel sahen den Streifen und beschleunigten ihren Flug.

"Ne parle pas de serpents tant que nous volons là-haut", dit la mère cigogne, "cela ne fait que donner aux jeunes des envies qui ne peuvent pas être satisfaites". "Est-ce que ce sont les hautes montagnes en bas dont j'ai entendu parler ?", demanda Helga en robe de cygne.
"Ce sont des nuages d'orage qui passent en dessous de nous !", répondit la mère.
"Qu'est-ce que c'est que ces nuages blancs qui s'élèvent si haut ?" demanda Helga.
"Ce que tu vois là-bas, ce sont les montagnes recouvertes de neiges éternelles !", répondit la mère. Et ils s'envolèrent au-dessus des Alpes vers la Méditerranée d'un bleu profond.
"L'Afrique ! La plage d'Egypte", exulta la fille du Nil en robe de cygne, lorsqu'elle aperçut, haut dans les airs, comme une bande blanchâtre et jaune en forme de vague, sa patrie.
Les oiseaux aussi virent la bande et accélérèrent leur vol.


Vokabular
die Gewitterwolke = la nube de tormenta
ewiger Schnee = nieves perpetuas
beschleunigen = acelerar




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