Peter Munk
schüttelte den Kopf; er sah ein, daß
er die Beschwörung bis auf einen gewissen
Grad gebracht habe und daß ihm vielleicht
nur noch ein Reim zu dem Sprüchlein
fehle, so könne er das Glasmännlein
hervorlocken; aber er sann hin, er sann
her, und fand nichts.
Das Eichhörnchen zeigte sich an den
untersten Ästen der Tanne und schien
ihn aufzumuntern oder zu verspotten. Es
putze sich, es rollte den schönen Schweif,
es schaute ihn mit klugen Augen an, aber
endlich fürchtete er sich doch beinahe,
mit diesem Tier allein zu sein; denn bald
schien das Eichhörnchen einen Menschenkopf
zu haben und einen dreispitzigen Hut zu
tragen, bald war es ganz wie ein anderes
Eichhörnchen und hatte nur an den Hinterfüßen
rote Strümpfe und schwarze Schuhe.
Kurz, es war ein lustiges Tier; aber dennoch
graute Kohlenpeter; denn er meinte, es gehe
nicht mit rechten Dingen zu. |
Pierre Munk secoua la tête ; il comprit qu'il avait atteint un certain degré dans l'incantation et qu'il ne lui manquait peut-être plus qu'une rime pour faire apparaître le petit homme de verre ; mais il chercha, il chercha, et ne trouva rien.
L'écureuil se montrait sur les branches les plus basses du sapin et semblait l'encourager ou se moquer de lui. Il se nettoyait, il roulait sa belle queue, il le regardait avec des yeux intelligents, mais enfin il eut presque peur d'être seul avec cet animal ; car tantôt l'écureuil semblait avoir une tête d'homme et porter un chapeau à trois pointes, tantôt il était tout à fait comme un autre écureuil et n'avait que des bas rouges et des souliers noirs aux pieds de derrière. C'était un drôle d'animal, mais il avait peur, car il trouvait que les choses n'allaient pas bien.
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