»Ich
dachte es doch, daß du ein vernünftiger
Bursche seiest«, antwortete der Holländer,
freundlich lächelnd, »komm, laß
uns noch eins trinken, und dann will ich
das Geld auszahlen.«
So setzten sie sich wieder in die Stube
zum Wein, tranken und tranken wieder, bis
Peter in einen tiefen Schlaf verfiel.
Kohlenmunk-Peter erwachte beim fröhlichen
Schmettern eines Posthorns, und siehe da,
er saß in einem schönen Wagen,
fuhr auf einer breiten Straße dahin,
und als er sich aus dem Wagen bog, sah er
in blauer Ferne hinter sich den Schwarzwald
liegen. Anfänglich wollte er gar nicht
glauben, daß er es selbst sei, der
in diesem Wagen sitze; denn auch seine Kleider
waren gar nicht mehr dieselben, die er gestern
getragen; aber er erinnerte sich doch an
alles so deutlich, daß er endlich
sein Nachsinnen aufgab und rief: »Der
Kohlenmunk-Peter bin ich, das ist ausgemacht,
und kein anderer.«
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"Je pensais bien que tu étais un garçon raisonnable", répondit le Hollandais en souriant aimablement, "viens, buvons encore un coup et je te donnerai l'argent".
Ils s'assirent donc de nouveau dans la salle pour boire du vin, et burent encore et encore, jusqu'à ce que Pierre tombe dans un profond sommeil.
Peter se réveilla au son d'un cor postal, et voilà qu'il était assis dans une belle voiture, qu'il roulait sur une large route et qu'en sortant de la voiture, il aperçut la Forêt-Noire derrière lui, dans un lointain bleu. Au début, il ne voulait pas croire que c'était lui qui était assis dans cette voiture, car même ses vêtements n'étaient plus du tout les mêmes que ceux qu'il portait la veille ; mais il se souvint de tout si clairement qu'il cessa finalement de réfléchir et s'écria : "Le charbonnier Pierre, c'est moi, c'est entendu, et pas un autre". |