Seite 064: Das kalte Herz(Le cœur froid)



Endlich kam Peter auch auf den Gedanken zu heiraten. Er wußte, daß im ganzen Schwarzwald jeder Vater ihm gerne seine Tochter geben werde; aber er war schwierig in seiner Wahl; denn er wollte, daß man auch hierin sein Glück und seinen Verstand preisen sollte; daher ritt er umher im ganzen Wald, schaute hier, schaute dort, und keine der schönen Schwarzwälderinnen deuchte ihm schön genug. Endlich, nachdem er auf allen Tanzböden umsonst nach der Schönsten ausgeschaut hatte, hörte er eines Tages, die Schöne und Tugendsamste im ganzen Wald sei eines armen Holzbauers Tochter. Sie lebe still und für sich, besorge geschickt und emsig ihres Vaters Haus und lasse sich nie auf dem Tanzboden sehen, nicht einmal zu Pfingsten oder Kirmes.
Als Peter von diesem Wunder des Schwarzwaldes hörte, beschloß er, um sie zu werben, und ritt nach der Hütte, die man ihm bezeichnet hatte.
Der Vater der schönen Lisbeth empfing den vornehmen Herrn mit Staunen und erstaunte noch mehr, als er hörte, es sei dies der reiche Herr Peter und er wolle sein Schwiegersohn werden. Er besann sich auch nicht lange, denn er meinte, all seine Sorge und Armut werde nun ein Ende haben, sagte zu, ohne die schöne Lisbeth zu fragen, und das gute Kind war so folgsam, daß sie ohne Widerrede Frau Peter Munkin wurde.

Pierre eut enfin l'idée de se marier. Il savait que dans toute la Forêt-Noire chaque père lui donnerait volontiers sa fille ; mais il était difficile dans son choix, car il voulait qu'on vantât ici aussi sa chance et son intelligence ; c'est pourquoi il chevauchait dans toute la forêt, regardant ici, regardant là, et aucune des belles filles de la Forêt-Noire ne lui paraissait assez belle. Enfin, après avoir cherché en vain la plus belle sur toutes les pistes de danse, il apprit un jour que la plus belle et la plus vertueuse de toute la forêt était la fille d'un pauvre bûcheron. Elle vivait en silence et pour elle-même, s'occupait habilement et avec zèle de la maison de son père et ne se montrait jamais sur la piste de danse, même pas à la Pentecôte ou à la kermesse.
Lorsque Pierre entendit parler de cette merveille de la Forêt-Noire, il décida de lui faire la cour et se rendit à cheval à la cabane qu'on lui avait indiquée.
Le père de la belle Lisbeth accueillit le gentilhomme avec étonnement et fut encore plus surpris lorsqu'il apprit que c'était le riche monsieur Peter et qu'il voulait devenir son gendre. Il ne réfléchit pas longtemps non plus, car il pensait que tous ses soucis et sa pauvreté allaient maintenant prendre fin, il accepta sans demander son avis à la belle Lisbeth, et la bonne enfant fut si docile qu'elle devint Mme Peter Munkin sans rechigner.

Vokabular
tugendsam = virtuoso
emsig = diligente
Pfingsten = Pentecostés
die Kirmes = la verbena
der Schwiegersohn = el yerno
folgsam = obediente
ohne Widerrede = sin protestar





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