Seite 066: Das kalte Herz (Le cœur froid)



Aber eines Tages saß Frau Lisbeth wieder vor dem Haus und spann und murmelte ein Liedchen dazu; denn sie war munter, weil es schönes Wetter und Herr Peter ausgeritten war über Feld.
Da kommt ein altes Männlein des Weges daher, das trägt einen großen, schweren Sack, und sie hört es schon von weitem keuchen. Teilnehmend sieht ihm Frau Lisbeth zu und denkt, einem so alten, kleinen Mann sollte man nicht mehr so schwer aufladen.
Indes keucht und wankt das Männlein heran, und als es gegenüber von Frau Lisbeth war, brach es unter dem Sacke beinahe zusammen.
»Ach, habt die B armherzigkeit, Frau, und reichet mir nur einen Trunk Wasser!«, sprach das Männlein. »Ich kam nicht weiter, muß elend verschmachten.« »Aber Ihr solltet in Eurem Alter nicht mehr so schwer tragen«, sagte Frau Lisbeth.

Mais un jour, Madame Lisbeth s'assit de nouveau devant la maison et se mit à jouer et à marmonner une petite chanson, car elle était de bonne humeur, parce qu'il faisait beau et que Monsieur Pierre était parti à cheval à travers champs.
Un vieux monsieur arrive par le chemin, portant un grand et lourd sac, et elle l'entend déjà haleter de loin. Madame Lisbeth le regarde faire en pensant qu'on ne devrait plus charger aussi lourdement un homme si vieux et si petit.
Mais le petit homme s'approche en haletant et en chancelant, et quand il arrive en face de Madame Lisbeth, il s'effondre presque sous le sac.
"Oh, ayez pitié de moi, madame, et donnez-moi seulement un verre d'eau", dit le petit homme. "Je n'ai pas pu aller plus loin, je dois mourir de faim". "Mais vous ne devriez pas porter si lourdement à votre âge," dit Madame Lisbeth.

Vokabular
ausreiten = salir a caballo
keuchen = jadear
wanken = vacilar
die Barmherzigkeit = la caridad





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