Seite 087: Das kalte Herz (Le cœur froid)


»Schau dich noch einmal um, Peter Munk!«, rief das Männlein. Er wischte sich die Tränen aus den Augen und schaute sich um und sah - seine Mutter und Lisbeth, seine Frau, die ihn freundlich anblickten.
Da sprang er freudig auf: »So bist du nicht tot, Lisbeth; und auch Ihr seid da, Mutter, und habt mir vergeben?«
»Sie wollen dir verzeihen«, sprach das Glasmännlein, »weil du wahre Reue fühlst, und alles soll vergessen sein. Zieh jetzt heim in deines Vaters Hütte und sei ein Köhler wie zuvor; bist du brav und bieder, so wirst du dein Handwerk ehren, und deine Nachbarn werden dich mehr lieben und achten, als wenn du zehn Tonnen Goldes hättest.«
So sprach das Glasmännlein und nahm Abschied von ihnen.
Die drei lobten und segneten es und gingen heim.

"Regarde encore une fois autour de toi, Peter Munk !", cria le petit homme. Il essuya les larmes de ses yeux, regarda autour de lui et vit sa mère et Lisbeth, sa femme, qui le regardaient avec bienveillance.
Il se leva d'un bond joyeux : "Ainsi tu n'es pas morte, Lisbeth ; et toi aussi, tu es là, mère, et tu m'as pardonné" ?
"Ils veulent te pardonner," dit le petit homme de verre, "parce que tu as un vrai remords, et tout doit être oublié. Rentre maintenant dans la cabane de ton père et sois un charbonnier comme avant ; si tu es sage et bon, tu honoreras ton métier, et tes voisins t'aimeront et te respecteront plus que si tu avais dix tonnes d'or".
Ainsi parla le petit homme de verre et prit congé d'eux.
Les trois hommes le louèrent et le bénirent, puis ils rentrèrent chez eux.

Vokabular
bieder = honrado
die Tonne = la tonelada





contact déclaration de confidentialité sur la protection de données mentions légales