Seite 10: Des Moorkönigs Tochter (La hija del rey del pantano)



Nein, wie freute sich die Wikingerfrau, als sie am Morgen erwachte und das hübsche kleine Kind an ihrer Brust fand; sie küßte und streichelte es, doch es schrie ganz schrecklich und strampelte mit Armen und Beinen; gute Laune schien es nicht zu haben. Zuletzt weinte es sich in Schlaf, und wie es da lag, war es wirklich das Hübscheste, was man sehen konnte. Der Wikingerfrau war so leicht, so froh, so wohl zumute, sie nahm es als geheimes Zeichen, daß ihr Gemahl mit allen seinen Mannen ebenso unerwartet hereinschneien würde, wie die Kleine; da gab es denn bei ihr und im ganzen Hause ein emsiges Rühren, damit alles instand käme. Die langen farbigen Wandbehänge mit den hineingewirkten Bildern ihrer Götter Odin, Thor und Freia, die sie mit ihren Mägden selbst gewebt hatte, wurden aufgehängt, die Sklaven mußten die alten Schilder, die als Schmuck an den Wänden hingen, putzen, Polster wurden auf die Bänke gelegt, und auf der Feuerstätte mitten in der Halle wurde trockenes Holz aufgeschichtet, damit das Feuer sogleich entzündet werden könne. Die Wikingerfrau griff selbst tüchtig mit zu, so daß sie am Abend herzlich müde war und gut schlief.

Non, quelle ne fut pas la joie de la femme viking lorsqu'elle se réveilla le matin et trouva le joli petit enfant sur sa poitrine ; elle l'embrassa et le caressa, mais il criait terriblement et se débattait avec ses bras et ses jambes ; il ne semblait pas être de bonne humeur. Finalement, elle s'endormit en pleurant, et comme elle était couchée, elle était vraiment la plus belle chose que l'on pouvait voir. La femme viking se sentait si légère, si joyeuse, si à l'aise, elle prit cela comme un signe secret que son époux et tous ses hommes allaient débarquer aussi inopinément que la petite ; alors, chez elle et dans toute la maison, on s'activa pour que tout soit en ordre. Les longues tentures colorées avec les images de ses dieux Odin, Thor et Freia, qu'elle avait tissées elle-même avec ses servantes, furent accrochées, les esclaves durent nettoyer les vieux panneaux qui ornaient les murs, des coussins furent posés sur les bancs, et du bois sec fut entassé sur le foyer au milieu de la salle pour que le feu puisse être allumé immédiatement. La femme viking mit la main à la pâte, si bien que le soir, elle était très fatiguée et dormait bien.


Vokabular
küssen = besar
streicheln = acariciar
strampeln = pernear
der Wandbehang = el tapiz
die Götter = las divinidades
der Schild = el escudo
die Feuerstätte = el hogar
aufschichten = amontar
trockenes Holz = leña seca





contact déclaration de confidentialité sur la protection de données mentions légales