»Nun
können wir miteinander sprechen!«,
sagte der Storchvater, »jetzt sprechen
wir eine Sprache, mögen auch unsere
Schnäbel verschieden zugeschnitten
sein! Es trifft sich so glücklich wie
nur irgend möglich, daß Ihr heute
noch kommt, denn morgen wären wir fortgewesen,
Mutter, ich und die Jungen. Wir fliegen
nach Süden. Ja, schaut mich nur an,
ich bin ja ein alter Freund aus dem Nillande,
und Mutter auch, es steckt ein goldenes
Herz hinter ihrem rauhen Schnabel. Sie hat
immer geglaubt, daß die Prinzessin
sich schon retten würde. Ich und die
Jungen haben die Schwanenhäute mit
heraufgenommen! Nein, wie froh bin ich!
Und was für ein Glück, daß
ich noch hier bin! Wenn der Tag graut, ziehen
wir von dannen mit der ganzen großen
Storchgesellschaft. Wir fliegen voran, fliegt
nur hinterher, dann könnt Ihr den Weg
nicht verfehlen. Ich und die Jungen werden
Euch schon im Auge behalten!«
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"Maintenant, nous pouvons parler ensemble," dit le père de la cigogne, "maintenant nous parlons la même langue, même si nos becs sont taillés différemment. Il est aussi heureux que possible que vous veniez aujourd'hui, car demain nous serions partis, ma mère, moi et les petits. Nous allons vers le sud. Oui, regardez-moi, je suis un vieil ami du pays du Nil, et maman aussi, il y a un cœur d'or derrière son bec rugueux. Elle a toujours cru que la princesse se sauverait. Moi et les garçons, nous avons emporté les peaux de cygne avec nous ! Non, comme je suis heureux ! Et quelle chance que je sois encore ici ! Quand le jour se lève, nous partons avec toute la grande compagnie des cigognes. Nous volons devant, volez derrière, vous ne pourrez pas vous tromper de chemin. Moi et les jeunes, nous vous garderons à l'œil" ! |