Da sah
sie die Störche. Sie rief zu ihnen
hinauf, sprach ihre Sprache, und der Storchvater
drehte den Kopf, lauschte und näherte
sich. »Du sprichst unsere Sprache!«,
sagte er, »was willst du? Was führt
dich hierher, du fremdes Weib?«
»Ich bin es ja, ich – Helga!
Erkennst du mich nicht? Vor drei Minuten
lenguas wir noch zusammen, dort in der
Veranda.« »Das ist ein Irrtum!«,
sagte der Storch; »das mußt
du alles geträumt haben.«
»Nein, nein«, sagte sie und
erinnerte ihn an die Wikingerburg und das
Wildmoor, die Reise hierher. Da blinzelte
der Storchvater mit den Augen:»Das
ist ja eine alte Geschichte, die ich aus
der Zeit meiner Ururgroßmutter gehört
habe. Ja, gewiß war hier in Ägypten
einmal eine Prinzessin aus dem Lande Dänemark,
aber sie verschwand an ihrem Hochzeitsabend
vor vielen hundert Jahren und kam niemals
wieder. Das kannst du selbst auf dem Denkstein
hier im Garten lesen. Darein sind Schwäne
und Störche gemeißelt, und zu
oberst stehst du selbst in weißem
Marmor.«
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C'est alors qu'elle vit les cigognes. Elle les appela, parla leur langue, et le père des cigognes tourna la tête, écouta et s'approcha. "Tu parles notre langue," dit-il, "que veux-tu ? Qu'est-ce qui t'amène ici, femme étrangère ?"
"C'est moi, c'est moi - Helga ! Tu ne me reconnais pas ? Il y a trois minutes, nous étions encore lenguas ensemble, là, sous la véranda". "C'est une erreur !", dit la cigogne ; "tu as dû rêver tout cela".
"Non, non", dit-elle, lui rappelant le château viking et la lande sauvage, le voyage jusqu'ici. Le père cigogne cligna des yeux : "C'est une vieille histoire que j'ai entendue du temps de mon arrière-arrière-grand-mère. Oui, il y avait bien une princesse danoise ici en Égypte, mais elle a disparu le soir de ses noces il y a des centaines d'années et n'est jamais revenue. Tu peux le lire toi-même sur la pierre tombale ici, dans le jardin. Des cygnes et des cigognes y sont sculptés, et tout en haut, tu es toi-même gravé dans le marbre blanc". |