Seite 33: Die Geschichte vom falschen Prinzen (L'histoire du faux prince ) |
Als eine
schwere Last drückte mich der Gedanke,
daß du mir noch immer nicht vergeben
habest; darum entschloß ich mich,
viele Tage mit dir zu leben und dir endlich
Rechenschaft abzulegen von dem, was ich
mit dir getan.« |
La pensée que tu ne m'avais pas encore pardonné me pesait comme un lourd fardeau ; c'est pourquoi j'ai décidé de vivre avec toi pendant de nombreux jours et de te rendre enfin compte de ce que j'ai fait avec toi". Le Grec avait écouté son hôte en silence ; d'un regard doux, il lui offrit sa droite quand il eut fini. "Je savais bien que tu serais plus malheureux que moi, car cet acte cruel obscurcira à jamais tes jours comme un nuage sombre ; je te pardonne de tout cœur. Mais permets-moi encore une question : comment es-tu arrivé dans le désert sous cette forme ? Qu'as-tu fait après m'avoir acheté la maison à Constantinople ?" "Je suis retourné à Alexandrie", répondit l'interrogé. "La haine contre tous les hommes faisait rage dans ma poitrine, une haine ardente surtout contre ces nations qu'on appelle les nations cultivées. Crois-moi, je me sentais mieux parmi mes musulmans ! J'étais depuis quelques mois à Alexandrie quand mes compatriotes ont débarqué. |
Vokabular | |
eine schwere Last = una carga insoportable | |
Rechenschaft ablegen = rendir cuentas | |
die Landsleute = los compatriotas |
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