So kam sie
bald durch den Wald, das Moor und den brausenden
Malstrom. Sie konnte ihres Vaters Schloß sehen;
die Lichter in dem großen Tanzsaal waren
gelöscht, sie schliefen gewiß alle
darinnen, aber sie wagte doch nicht noch einmal
hinzugehen, nun sie stumm geworden war und
sie auf immer verlassen wollte. Es war, als
ob ihr Herz vor Kummer zerspringen wollte.
Sie schlich sich in den Garten, nahm eine Blume
von jeder Schwester Beet, warf tausend Kußhände
zum Schlosse hin und stieg durch die dunkelblaue
See empor. |
Ainsi elle traversa la forêt et les tourbillons mugissants.
Quand elle arriva au château de son père, les lumières de la grande salle de danse étaient éteintes ; tout le monde dormait sans doute, mais elle n’osa pas entrer. Elle ne pouvait plus leur parler, et bientôt elle allait les quitter pour jamais. Il lui semblait que son cœur se brisait de chagrin. Elle se glissa ensuite dans le jardin, cueillit une fleur de chaque parterre de ses sœurs, envoya du bout des doigts mille baisers au château, et monta à la surface de la mer. |