Die kleine
Seejungfer zog den purpurnen Teppich vor
dem Zelte fort, und sie sah die schöne
Braut, ihr Haupt an der Brust des Prinzen
gebettet, ruhen. Da beugte sie sich nieder,
küßte ihn auf seine schöne
Stirn, sah zum Himmel auf, wo die Morgenröte
mehr und mehr aufleuchtete, sah auf das
scharfe Messer und heftete die Augen wieder
auf den Prinzen, der im Traume den Namen
seiner Braut flüsterte. Sie nur lebte
in seinen Gedanken, und das Messer zitterte
in der Hand der Seejungfer, - dann aber
schleuderte sie es weit hinaus in die Wogen.
Sie glänzten rot, und wo es hinfiel,
sah es aus, als ob Blutstropfen aus dem
Wasser aufquollen.
Noch einmal sah sie mit halbgebrochenem
Auge auf den Prinzen, dann stürzte
sie sich vom Schiffe ins Meer hinab und
fühlte, wie ihre Glieder sich in Schaum
auflösten. |
La petite sirène recula le tapis violet devant la tente, et elle vit la belle mariée se reposer, la tête posée sur la poitrine du prince. Puis elle se pencha, baisa son beau front, leva les yeux vers le ciel où l'aube brillait de plus en plus, regarda le couteau bien aiguisé et fixa de nouveau ses yeux sur le prince qui, dans son rêve, murmurait le nom de son épouse. . Elle ne vivait que dans ses pensées et le couteau tremblait dans la main de la sirène - mais ensuite elle le lança loin dans les vagues. Ils brillaient en rouge, et là où il tombait, on aurait dit que des gouttes de sang jaillissaient de l'eau.
Elle regarda une fois de plus le prince avec un œil à moitié cassé, puis se jeta du navire à la mer et sentit ses membres se dissoudre en écume. |