"Dann
versammeln sich alle Störche, die hier
im ganzen Lande sind, und die Herbstübung
beginnt.
Da muß man gut fliegen, das ist von
großer Wichtigkeit; denn wer dann
nicht ordentlich fliegen kann, wird vom
Obersten mit dem Schnabel totgestochen.
Deshalb gebt wohl Acht, etwas zu lernen,
wenn das Üben anfängt!" "So
werden wir ja doch gespießt, wie es
die Knaben sagten, und hört nur, jetzt
singen sie es wieder!" "Hört
nur auf mich und nicht auf sie", sagte
die Storchmutter. "Nach der großen
Herbstübung fliegen wir in die warmen
Länder, weit, weit von hier, über
Berge und Wälder. Nach Ägypten
fliegen wir, wo es dreieckige Steinhäuser
gibt, die in eine Spitze auslaufen und bis
über die Wolken ragen, sie werden Pyramiden
genannt und sind älter, als ein Storch
sich denken kann. Da ist auch ein Fluß,
der aus seinem Bette tritt, dann wird das
ganze Land zu Schlamm. Man geht im Schlamm
und ißt Frösche."
|
"Ensuite, toutes les cigognes qui sont ici dans tout le pays se rassemblent et l'exercice d'automne commence.
Il faut alors bien voler, c'est d'une grande importance ; car celui qui ne sait pas voler correctement sera piqué à mort par le chef avec son bec. C'est pourquoi il faut faire attention à apprendre quelque chose quand l'exercice commence". "Nous allons donc être empalés, comme le disaient les garçons, et écoutez, maintenant ils le chantent à nouveau !" "Écoutez-moi seulement, et pas eux", dit la mère cigogne. "Après le grand exercice d'automne, nous nous envolerons vers les pays chauds, loin, très loin d'ici, au-dessus des montagnes et des forêts. Nous nous envolerons vers l'Egypte, où il y a des maisons de pierre triangulaires qui se terminent en pointe et s'élèvent jusqu'au-dessus des nuages, on les appelle des pyramides et elles sont plus vieilles qu'une cigogne ne peut l'imaginer. Il y a aussi une rivière qui sort de son lit, alors tout le pays se transforme en boue. On marche dans la boue et on mange des grenouilles". |