Am andern
Morgen rief sie das Mädchen und sprach:»Da
hast du einen Löffel, damit schöpfe
mir den großen Teich aus, der bei
dem Garten liegt. Und wenn du damit abends
nicht zu Rand gekommen bist, so weißt
du, was erfolgt.«
Das Mädchen nahm den Löffel und
sah, dass er durchlöchert war, und
wenn er es auch nicht gewesen wäre,
es hätte nimmermehr damit den Teich
ausgeschöpft. Es machte sich gleich
an die Arbeit, kniete am Wasser, in das
seine Tränen fielen, und schöpfte.
Aber die gute Alte erschien wieder, und
als sie die Ursache von seinem Kummer erfuhr,
sprach sie: »Sei getrost, mein Kind,
geh in das Gebüsch und lege dich schlafen,
ich will deine Arbeit schon tun.«
Als die Alte allein war, berührte sie
nur den Teich; wie ein Dunst stieg das Wasser
in die Höhe und vermischte sich mit
den Wolken. Allmählich ward der Teich
leer, und als das Mädchen vor Sonnenuntergang
erwachte und herbeikam, so sah es nur noch
die Fische, die in dem Schlamm zappelten.
Es ging zu der Stiefmutter und zeigte ihr
an, dass die Arbeit vollbracht wäre.
»Du hättest längst fertig
sein sollen« sagte sie und ward blass
vor Ärger, aber sie sann etwas Neues
aus. |
Le lendemain matin, elle appela la jeune fille et lui dit : "Voilà une cuillère, avec laquelle tu vas me vider le grand étang qui se trouve près du jardin. Et si, le soir, tu n'as pas atteint le bord avec cette cuillère, tu sais ce qui va se passer".
La jeune fille prit la cuillère et vit qu'elle était percée, et même si elle ne l'avait pas été, elle n'aurait jamais pu l'utiliser pour vider l'étang. Elle se mit aussitôt au travail, s'agenouilla au bord de l'eau dans laquelle tombaient ses larmes et puisa. Mais la bonne vieille réapparut et, apprenant la cause de son chagrin, elle lui dit : "Prends courage, mon enfant, va te coucher dans les buissons, je vais déjà faire ton travail". Quand la vieille fut seule, elle ne toucha que l'étang ; comme une brume, l'eau s'éleva et se mêla aux nuages. Peu à peu, l'étang se vida et lorsque la jeune fille se réveilla avant le coucher du soleil et s'approcha, elle ne vit plus que les poissons qui se débattaient dans la boue. Elle alla voir sa belle-mère et lui indiqua que le travail était terminé. "Tu aurais dû avoir fini depuis longtemps," dit-elle, pâle de colère, mais elle imagina quelque chose de nouveau. |