Seite 09: Kalif Storch (El Califa Cigüeña)

So schlichen sie mehrere Tage umher und ernährten sich kümmerlich von Feldfrüchten, die sie aber wegen ihrer langen Schnäbel nicht gut verspeisen konnten. Zu Eidechsen und Fröschen hatten sie übrigens keinen Appetit, denn sie befürchteten, mit solchen Leckerbissen sich den Magen zu verderben. Ihr einziges Vergnügen in dieser traurigen Lage war, daß sie fliegen konnten, und so flogen sie oft auf die Dächer von Bagdad, um zu sehen, was darin vorging.
In den ersten Tagen bemerkten sie große Unruhe und Trauer in den Straßen; aber ungefähr am vierten Tag nach ihrer Verzauberung saßen sie auf dem Palast des Kalifen, da sahen sie unten in der Straße einen prächtigen Aufzug; Trommeln und Pfeifen ertönten, ein Mann in einem goldgestickten Scharlachmantel saß auf einem geschmückten Pferd, umgeben von glänzenden Dienern, halb Bagdad sprang ihm nach, und alle schrien:»Heil Mizra, dem Herrscher von Bagdad!«
Da sahen die beiden Störche auf dem Dache des Palastes einander an, und der Kalif Chasid sprach: »Ahnst du jetzt, warum ich verzaubert bin, Großwesir? Dieser Mizra ist der Sohn meines Todfeindes, des mächtigen Zauberers Kaschnur, der mir in einer bösen Stunde Rache schwur. Aber noch gebe ich die Hoffnung nicht auf - Komm mit mir, du treuer Gefährte meines Elends, wir wollen zum Grabe des Propheten wandern, vielleicht, daß an heiliger Stätte der Zauber gelöst wird.«

Ils rôdaient ainsi pendant plusieurs jours, se nourrissant pauvrement de fruits des champs, qu'ils ne pouvaient pas bien manger à cause de leur long bec. Ils n'avaient d'ailleurs aucun appétit pour les lézards et les grenouilles, car ils craignaient de s'abîmer l'estomac avec de telles friandises. Leur seul plaisir dans cette triste situation était de pouvoir voler, et c'est ainsi qu'ils se rendaient souvent sur les toits de Bagdad pour voir ce qui s'y passait.
Les premiers jours, elles remarquèrent une grande agitation et une grande tristesse dans les rues ; mais environ le quatrième jour après leur enchantement, elles étaient assises sur le palais du calife, lorsqu'elles virent en bas de la rue un magnifique défilé ; des tambours et des fifres retentissaient, un homme vêtu d'un manteau écarlate brodé d'or était assis sur un cheval décoré, entouré de brillants serviteurs, la moitié de Bagdad s'élançait à sa poursuite et tous criaient : "Salut à Mizra, le souverain de Bagdad !".
Les deux cigognes se regardèrent sur le toit du palais et le calife Khasid dit : "Sais-tu maintenant pourquoi je suis ensorcelé, grand vizir ? Ce Mizra est le fils de mon ennemi mortel, le puissant sorcier Kaschnur, qui a juré de se venger de moi dans une mauvaise heure. Mais je ne perds pas encore espoir - Viens avec moi, fidèle compagnon de ma misère, nous irons au tombeau du Prophète, peut-être qu'en lieu saint le charme sera rompu".

Vokabular
umherschleichen = vagabundear
sich ernähren = alimentarse
kümmerlich = miserable
befürchten = temer
der Leckerbissen = el manjar
sich den Magen verderben = coger una indigestión
das Vergnügen = la diversión
die traurige Lage = la penosa situación
die Unruhe = la inquietud
die Trauer = la tristeza
ertönen = sonar
der Todfeind = el enemigo mortal
Rache schwören = jurar venganza
die Hoffnung nicht aufgeben = no perder las esperanzas
der Gefährte= el compañero
das Elend = la desgracia
das Grab des Propheten = la tumba del profeta
wandern (hier:pilgern) = peregrinar
die heilige Stätte = los santos lugares
den Zauber lösen = romperse el encantamiento





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