Seite 01: Schneewittchen (Blancanieves) |
Es war
einmal mitten im Winter, und die Schneeflocken
fielen wie Federn vom Himmel herab, da saß
eine Königin an einem Fenster, das
einen Rahmen von schwarzem Ebenholz hatte,
und nähte. Und wie sie so nähte
und nach dem Schnee aufblickte, stach sie
sich mit der Nadel in den Finger, und es
fielen drei Tropfen Blut in den Schnee.
Und weil das Rote im weißen Schnee
so schön aussah, dachte sie bei sich
'hätt ich ein Kind, so weiß wie
Schnee, so rot wie Blut, und so schwarz
wie das Holz an dem Rahmen.' |
Il était une fois, en plein hiver, des flocons de neige qui tombaient du ciel comme des plumes, une reine était assise à une fenêtre dont le cadre était en ébène noir et elle cousait. Comme elle cousait et regardait la neige, elle se piqua le doigt avec l'aiguille et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Et comme le rouge était si beau dans la neige blanche, elle se dit : "Si j'avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rouge que le sang et aussi noir que le bois du cadre". Peu après, elle eut une petite fille blanche comme la neige, rouge comme le sang et noire comme l'ébène, c'est pourquoi on l'appela Blanche-Neige*. La reine mourut à la naissance de l'enfant. Pendant plus d'un an, le roi prit une autre épouse. C'était une belle femme, mais elle était fière et arrogante, et elle ne supportait pas que sa beauté soit surpassée par celle de quiconque. Elle avait un miroir merveilleux et lorsqu'elle s'approchait pour s'y regarder, elle disait : "Miroir, miroir sur le mur, qui est la plus belle dans tout le pays ? |
Vokabular | |
die Schneeflocken = los copos de nieve | |
das Ebenholz = el ébano | |
nähen = coser | |
der Spiegel = el espejo |
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