| V. Quelques vers |
| 18) ... Ach wenn in unserer engen Zelle ... |
| FAUST: | Faust: |
| Ach wenn in unsrer engen Zelle Die Lampe freundlich wieder brennt, Dann wird's in unserm Busen helle, Im Herzen, das sich selber kennt. Vernunft fängt wieder an zu sprechen, Und Hoffnung wieder an zu blühn, Man sehnt sich nach des Lebens Bächen, Ach! nach des Lebens Quelle hin. |
Ah ! lorsque, dans notre étroite cellule, la lampe recommence à luire en amie, une douce lumière pénètre dans notre sein, dans le cœur qui a conscience de lui-même. La raison recommence à parler, l’espérance à fleurir, et l’on aspire avec ardeur vers les torrents de la vie, ah ! vers les sources de la vie ! |
Une fois de plus, nous avons une description précise d'un état d'esprit. Ses humeurs changent très fréquemment et, en quelques heures, il passe de la dépression la plus profonde à la conviction d'être un surhomme, il ressent la renaissance du printemps et la tranquillité de son cabinet de travail, puis tombe immédiatement dans le désespoir le plus absolu. De nos jours, on appellerait cela un caractère dépressif. C'est dans cet état d'esprit que j'ai découvert MÉPHISTOPHÉLÈS.
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