Endlich
platze das Ei. »Piep! piep!«
sagte das Junge und kroch heraus. Es war
sehr groß und häßlich!
Die Ente betrachtete es:»Es ist doch
ein gewaltig großes Entlein das«,
sagte sie; »keins von den andern sieht
so aus; sollte es wohl ein kalikultisches
Kücklein sein? Nun, wir wollen bald
dahinterkommen; in das Wasser muß
es, sollte ich es auch selbst hineinstoßen.«
Am nächsten Tage war schönes,
herrliches Wetter; die Sonne schien auf
alle grünen Kletten.
Die Entleinmutter ging mit ihrer ganzen
Familie zu dem Kanal hinunter. Platsch!
da sprang sie ins Wasser. »Rapp! rapp!«,
sagte sie, und ein Entlein nach dem andern
plumpste hinein; das Wasser schlug ihnen
über dem Kopf zusammen, aber sie kamen
gleich wieder empor und schwammen ganz prächtig;
die Beine gingen von selbst, und alle waren
sie im Wasser; selbst das häßliche,
graue Junge schwamm mit. »Nein, es
ist kein Kalekut«, sagte sie,»sieh,
wie herrlich es die Beine gebraucht, wie
gerade es sich hält; es ist mein eigenes
Kind! Im Grunde ist es doch ganz hübsch,
wenn man es nur recht betrachtet. Rapp!
rapp! Kommt nur mit mir, ich werde euch
in die große Welt führen, euch
im Entenhofe präsentieren; aber haltet
euch immer nahe zu mir, damit euch niemand
tritt, und nehmt euch vor den Katzen in
acht!«
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Enfin, l'œuf éclata. "Bip ! bip !" dit le garçon et il sortit en rampant. Il était très grand et très laid ! La cane le regarda : "C'est un bien grand caneton," dit-elle, "aucun des autres ne lui ressemble ; serait-ce un petit calicot ? Eh bien, nous allons bientôt le découvrir ; il faut qu'il entre dans l'eau, même si je le pousse moi-même". Le lendemain, il faisait beau, un temps magnifique ; le soleil brillait sur toutes les bardanes vertes.
La mère du caneton descendit avec toute sa famille vers le canal. Plouf ! elle sauta dans l'eau. "Rapp ! rapp !", dit-elle, et les canetons plongèrent l'un après l'autre ; l'eau leur tomba sur la tête, mais ils remontèrent aussitôt et se mirent à nager magnifiquement ; leurs pattes allaient toutes seules et ils étaient tous dans l'eau ; même le vilain petit gris nageait avec eux. "Non, ce n'est pas un calicot," dit-elle, "regarde comme il se sert bien de ses jambes, comme il se tient droit ; c'est mon propre enfant ! Au fond, il est bien joli, si on le regarde bien. Rapp ! rapp ! Venez avec moi, je vous emmènerai dans le grand monde, je vous présenterai dans la cour aux canards ; mais tenez-vous toujours près de moi pour que personne ne vous marche dessus, et prenez garde aux chats". |
