Seite 9: Das häßliche kleine Entlein (Le canard laid)



»Höre, Kamerad!«, sagten sie, »du bist so häßlich, daß ich dich gut leiden mag; willst du mitziehen und Zugvogel werden? Hier nahebei in einem andern Moor gibt es einige süße, liebliche, wilde Gänse, nämlich Fräuleins, die alle »Rapp!« sagen können. Du bist imstande, dein Glück dort zu machen, so häßlich du auch bist!« »Piff! Paff!«, ertönte es eben, und beide wilde Gänseriche fielen tot in das Schilf nieder, und das Wasser wurde blutrot. »Piff! Paff«, – erscholl es wieder und ganze Scharen wilder Gänse flogen aus dem Schilf auf. Und dann knallte es abermals. Es war große Jagd, die Jäger lagen rings um das Moor herum; ja, einige saßen oben in den Baumzweigen, welche sich weit über das Schilfrohr hinstreckten. Der blaue Dampf zog gleich Wolken in die dunkeln Bäume hinein und weit über das Wasser hin; zum Moore kamen die Jagdhunde. Platsch, Platsch, das Schilf und das Rohr neigte sich nach allen Seiten. Das war ein Schreck für das arme Entlein. Es wendete den Kopf, um ihn unter den Flügel zu stecken, aber in demselben Augenblick stand ein fürchterlich großer Hund dicht bei dem Entlein; die Zunge hing ihm lang aus dem Halse heraus, und die Augen leuchteten greulich häßlich; er streckte seine Schnauze dem Entlein gerade entgegen, zeigte ihm die scharfen Zähne und ... platsch, platsch! ging er wieder, ohne es zu packen.

"Écoute, camarade," dirent-ils, "tu es si laid que je t'aime bien ; veux-tu venir avec nous et devenir oiseau de passage ? Il y a ici, tout près, dans un autre marais, quelques oies sauvages, douces et charmantes, des demoiselles qui savent toutes dire "Rapp ! Tu es capable d'y faire fortune, aussi laide que tu sois". "Piff ! Pff !", dit-il, et les deux oies sauvages tombèrent mortes dans les roseaux, et l'eau devint rouge de sang. "Piff ! Paff", - il y eut un autre cri et des troupes entières d'oies sauvages s'envolèrent des roseaux. Puis il y eut un nouveau bruit. C'était une grande chasse, les chasseurs étaient couchés tout autour du marais ; quelques-uns même étaient perchés dans les branches des arbres qui s'étendaient loin au-dessus des roseaux. La vapeur bleue s'engouffrait comme des nuages dans les arbres sombres et s'étendait loin au-dessus de l'eau ; les chiens de chasse arrivaient au marais. Plouf, plouf, les roseaux et le roseau s'inclinaient de tous côtés. Ce fut une frayeur pour le pauvre caneton. Il tourna la tête pour la mettre sous l'aile, mais au même moment un chien horriblement grand se tenait tout près du caneton ; sa langue sortait de son cou et ses yeux brillaient d'un éclat horriblement laid ; il tendit son museau droit vers le caneton, lui montra ses dents acérées et ... Plouf, plouf ! il s'en alla sans le saisir.

Vokabular
gut leiden können = caer simpático
der Zugvogel = el ave migratoria
das Moor = el pantano
abermals knallen = menudear los tiros
die Jagd = la cacería
der Jäger = el cazador
der Baumzweig = la rama del árbol
der blaue Dampf = el humo azul
der Jagdhund = el perro de caza
die Zunge = la lengua
die Schnauze = el hocico
die scharfen Zähne = los dientes agudos





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