»Du
hast, nimm es mir nicht übel, hundert
Gulden an schlechte Bettler und anderes
Gesindel weggeworfen; was hat es dir genützt?
Sie haben dir dafür Segen und einen
gesunden Leib gewünscht; ja, bist du
deswegen gesünder geworden? Um die
Hälfte des verschleuderten Geldes hättest
du einen Arzt gehalten. Segen, ja ein schöner
Segen, wenn man ausgepfändet und ausgestoßen
wird! Und was war es, das dich getrieben,
in die Tasche zu fahren, so oft ein Bettelmann
seinen zerlumpten Hut hinstreckte? - Dein
Herz, auch wieder dein Herz, und weder deine
Augen noch deine Zunge, deine Arme noch
deine Beine, sondern dein Herz; du hast
dir es, wie man richtig sagt, zu sehr zu
Herzen genommen.«
»Aber wie kann man sich denn angewöhnen,
daß es nicht mehr so ist? Ich gebe
mir jetzt alle Mühe, es zu unterdrücken,
und dennoch pocht mein Herz und tut mir
wehe.«
»Du freilich«, rief jener mit
Lachen, »du armer Schelm, kannst nichts
dagegen tun; aber gib mir das kaum pochende
Ding, und du wirst sehen, wie gut du es
dann hast.«
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"Ne m'en veux pas, tu as jeté cent florins à de mauvais mendiants et à d'autres ordures ; à quoi cela t'a-t-il servi ? Ils t'ont souhaité en échange des bénédictions et un corps sain ; oui, est-ce pour cela que tu es devenu plus sain ? Pour la moitié de l'argent gaspillé, tu aurais tenu un médecin. Bénédiction, oui, une belle bénédiction, lorsqu'on est mis en gage et expulsé ! Et qu'est-ce qui te poussait à mettre la main à la poche chaque fois qu'un mendiant tendait son chapeau en haillons ? - Ton cœur, encore ton cœur, et ni tes yeux, ni ta langue, ni tes bras, ni tes jambes, mais ton cœur ; tu l'as pris, comme on dit justement, trop à cœur".
"Mais comment s'habituer à ce qu'il n'en soit plus ainsi ? Je fais maintenant tous mes efforts pour le réprimer, et pourtant mon cœur bat et me fait mal".
"Toi, bien sûr," s'écria celui-ci en riant, "pauvre coquin, tu ne peux rien y faire ; mais donne-moi cette chose qui palpite à peine, et tu verras comme tu seras bien après". |