Seite 9: Daumesdick (Pulgarcito)



»Ach Gott,« rief er, »wie bin ich in die Walkmühle geraten!« – merkte aber bald, wo er war. Da hieß es aufpassen, daß er nicht zwischen die Zähne kam und zermalmt ward, und hernach mußte er doch mit in den Magen hinabrutschen. »In dem Stübchen sind die Fenster vergessen,« sprach er, »und scheint keine Sonne hinein, ein Licht wird auch nicht gebracht.« Überhaupt gefiel ihm das Quartier schlecht, und was das Schlimmste war, es kam immer mehr neues Heu zur Türe hinein, und der Platz ward immer enger. Da rief er endlich in der Angst, so laut er konnte: »Bringt mir kein frisch Futter mehr, bringt mir kein frisch Futter mehr.« Die Magd melkte gerade die Kuh, und als sie sprechen hörte, ohne jemand zu sehen, und es dieselbe Stimme war, die sie auch in der Nacht gehört hatte, erschrak sie so, daß sie von ihrem Stühlchen herabglitschte und die Milch verschüttete. Sie lief in der größten Hast zu ihrem Herrn und rief: »Ach Gott, Herr Pfarrer, die Kuh hat geredet.« »Du bist verrückt,« antwortete der Pfarrer, ging aber doch selbst in den Stall und wollte nachsehen, was es da gäbe.

"Mon Dieu," s'écria-t-il, "comme je suis tombé dans le moulin à foulon ! - Mais il comprit vite où il était. Il fallut faire attention à ce qu'il ne se prenne pas entre les dents et ne soit pas broyé, et ensuite il dut glisser avec lui dans l'estomac. "Dans cette petite chambre, les fenêtres sont oubliées," dit-il, "et il n'y a pas de soleil, pas de lumière non plus". D'ailleurs, il n'aimait pas ses quartiers et, pire que tout, il y avait toujours plus de foin qui entrait par la porte et la place devenait de plus en plus étroite. Alors, effrayé, il finit par crier aussi fort qu'il le pouvait : "Ne m'apportez plus de fourrage frais, ne m'apportez plus de fourrage frais". La servante était en train de traire la vache et lorsqu'elle entendit parler sans voir personne, et que c'était la même voix qu'elle avait entendue la nuit, elle fut si effrayée qu'elle glissa de sa petite chaise et renversa le lait. Elle courut en toute hâte vers son maître et s'écria : "Oh, mon Dieu, monsieur le curé, la vache a parlé". "Tu es fou," répondit le curé, mais il alla lui-même à l'étable pour voir ce qu'il y avait.


Vokabular
aufpassen = prestar atención
der Zahn = el diente
zermalmen = aplastar
der Magen = el stómago
das Quartier = el aposento
das Futter = el forraje
die Kuh melken = ordeñar la vaca
verschütten = verter
der Stall = el establo





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