Seite 007: Der Gevatter Tod (Le compère mort)



Bald hernach verfiel die Tochter des Königs in eine schwere Krankheit. Sie war sein einziges Kind, er weinte Tag und Nacht, daß ihm die Augen erblindeten, und ließ bekanntmachen, wer sie vom Tode errettete, der sollte ihr Gemahl werden und die Krone erben. Der Arzt, als er zu dem Bette der Kranken kam, erblickte den Tod zu ihren Füßen.
Er hätte sich der Warnung seines Paten erinnern sollen, aber die große Schönheit der Königstochter und das Glück, ihr Gemahl zu werden, betörten ihn so, daß er alle Gedanken in den Wind schlug. Er sah nicht, daß der Tod ihm zornige Blicke zuwarf, die Hand in die Höhe hob und mit der dürren Faust drohte; er hob die Kranke auf, und legte ihr Haupt dahin, wo die Füße gelegen hatten. Dann gab er ihr das Kraut ein, und alsbald röteten sich ihre Wangen, und das Leben regte sich von neuem.

Peu de temps après, la fille du roi tomba dans une grave maladie. Elle était son unique enfant, il pleurait jour et nuit à en perdre la vue et fit annoncer que celui qui la sauverait de la mort deviendrait son époux et hériterait de la couronne. Le médecin, en s'approchant du lit de la malade, aperçut la mort à ses pieds.
Il aurait dû se souvenir de l'avertissement de son parrain, mais la grande beauté de la fille du roi et le bonheur de devenir son époux l'ensorcelèrent tellement qu'il jeta toutes ses pensées au vent. Il ne vit pas que la Mort lui lançait des regards courroucés, levait la main en l'air et menaçait de son poing sec ; il releva la malade et posa sa tête là où ses pieds avaient été posés. Puis il lui fit prendre l'herbe, et aussitôt ses joues s'empourprèrent et la vie reprit son cours.


Vokabular
betören = trastornar
in den Wind schlagen = desechar
die Faust = el puño





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