"Siehst
du", sprach der Tod, "das sind
die Lebenslichter der Menschen. Die großen
gehören Kindern, die halbgroßen
Eheleuten in ihren besten Jahren, die kleinen
gehören Greisen. Doch auch Kinder und
junge Leute haben oft nur ein kleines Lichtchen."
"Zeige mir mein Lebenslicht",
sagte der Arzt und meinte, es wäre
noch recht groß. Der Tod deutete auf
ein kleines Endchen, das eben auszugehen
drohte und sagte: "Siehst du, da ist
es." "Ach, lieber Pate",
sagte der erschrockene Arzt, "zündet
mir ein neues an, tut mirs zuliebe, damit
ich meines Lebens genießen kann, König
werde und Gemahl der schönen Königstochter." |
"Tu vois," dit la Mort, "ce sont les lumières de la vie des hommes. Les grandes appartiennent aux enfants, les demi-grandes aux époux dans la force de l'âge, les petites aux vieillards. Mais même les enfants et les jeunes gens n'ont souvent qu'une petite lumière". "Montre-moi ma lumière de vie", dit le médecin, estimant qu'elle était encore assez grande. La Mort désigna un petit bout qui était sur le point de s'éteindre et dit : "Tu vois, c'est là". "Ah, cher parrain", dit le médecin effrayé, "allumez-m'en une autre, faites-le pour moi, pour que je puisse jouir de ma vie, devenir roi et époux de la belle fille du roi". |