Seite 009: Der Gevatter Tod (Le compère mort)



"Siehst du", sprach der Tod, "das sind die Lebenslichter der Menschen. Die großen gehören Kindern, die halbgroßen Eheleuten in ihren besten Jahren, die kleinen gehören Greisen. Doch auch Kinder und junge Leute haben oft nur ein kleines Lichtchen." "Zeige mir mein Lebenslicht", sagte der Arzt und meinte, es wäre noch recht groß. Der Tod deutete auf ein kleines Endchen, das eben auszugehen drohte und sagte: "Siehst du, da ist es." "Ach, lieber Pate", sagte der erschrockene Arzt, "zündet mir ein neues an, tut mirs zuliebe, damit ich meines Lebens genießen kann, König werde und Gemahl der schönen Königstochter."

"Tu vois," dit la Mort, "ce sont les lumières de la vie des hommes. Les grandes appartiennent aux enfants, les demi-grandes aux époux dans la force de l'âge, les petites aux vieillards. Mais même les enfants et les jeunes gens n'ont souvent qu'une petite lumière". "Montre-moi ma lumière de vie", dit le médecin, estimant qu'elle était encore assez grande. La Mort désigna un petit bout qui était sur le point de s'éteindre et dit : "Tu vois, c'est là". "Ah, cher parrain", dit le médecin effrayé, "allumez-m'en une autre, faites-le pour moi, pour que je puisse jouir de ma vie, devenir roi et époux de la belle fille du roi".

Vokabular
das Lebenslicht = la vida
die Eheleute = los cónyuges
der Greis = el anciano





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