Wiederum
nach einem Jahre wurde er zu den Dienern
versetzt, die das Trinkwasser für die
Alte sammelten. Man denke nicht, daß
sie sich hierzu etwa eine Zisterne hätte
graben lassen oder ein Faß in den
Hof stellte, um das Regenwasser darin aufzufangen;
da ging es viel feiner zu; die Eichhörnchen,
und Jakob mit ihnen, mußten mit Haselnußschalen
den Tau aus den Rosen schöpfen, und
das war das Trinkwasser der Alten. Da sie
nun bedeutend viel trank, so hatten die
Wasserträger schwere Arbeit. Nach einem
Jahr wurde er zum inneren Dienst des Hauses
bestellt; er hatte nämlich das Amt,
die Böden rein zu machen; da nun diese
von Glas waren, worin man jeden Hauch sah,
war das keine geringe Arbeit. Sie mußten
sie bürsten und altes Tuch an die Füße
schnallen und auf diesem künstlich
im Zimmer umherfahren. Im vierten Jahre
ward er endlich zur Küche versetzt.
Es war dies ein Ehrenamt, zu welchem man
nur nach langer Prüfung gelangen konnte.
Jakob diente dort vom Küchenjungen
aufwärts bis zum ersten Pastetenmacher
und erreichte eine so ungemeine Geschicklichkeit
und Erfahrung in allem, was die Küche
betrifft, daß er sich oft über
sich selbst wundern mußte; die schwierigsten
Sachen, Pasteten von zweihunderterlei Essenzen,
Kräutersuppen, von allen Kräutlein
der Erde zusammengesetzt, alles lernte er,
alles verstand er schnell und kräftig
zu machen.
|
Au bout d'un an, il fut à nouveau placé parmi les serviteurs chargés de recueillir l'eau potable pour la vieille. Il ne faut pas croire qu'elle se soit fait creuser une citerne pour cela, ou qu'elle ait placé un tonneau dans la cour pour y recueillir l'eau de pluie ; c'était beaucoup plus délicat ; les écureuils, et Jacob avec eux, devaient puiser la rosée des roses avec des coquilles de noisettes, et c'était l'eau potable de la vieille. Comme elle buvait beaucoup, les porteurs d'eau avaient beaucoup de travail. Au bout d'un an, il fut affecté au service intérieur de la maison ; il était chargé de nettoyer les sols ; comme ceux-ci étaient en verre et qu'on en voyait le moindre souffle, ce n'était pas un mince travail. Il fallait les brosser et leur attacher un vieux tissu aux pieds, sur lequel ils se promenaient artificiellement dans la pièce. La quatrième année, il fut enfin affecté à la cuisine. C'était une fonction honorifique, à laquelle on ne pouvait accéder qu'après un long examen. Jacob y servit depuis le garçon de cuisine jusqu'au premier pâtissier, et il acquit une telle habileté et une telle expérience dans tout ce qui concernait la cuisine qu'il s'étonnait souvent de lui-même ; les choses les plus difficiles, des pâtés de deux cents sortes d'essences, des soupes d'herbes composées de toutes les petites herbes de la terre, il apprit tout, il sut tout faire rapidement et avec force. |