"Nein,
jetzt wird mir der Spaß zu unverschämt",
rief Hanne ihrer Nachbarin zu, "seht
nur den häßlichen Zwerg da; da
steht er und vertreibt mir gewiß alle
Käufer, und mit meinem Unglück
wagt er zu spotten. Spricht zu mir:Ich bin
ja dein Sohn, dein Jakob! Der Unverschämte!"
Da erhoben sich die Nachbarinnen und fingen
an zu schimpfen, so arg sie konnten - und
Marktweiber, wisset ihr wohl, verstehen
es -, und schalten ihn, daß er des
Unglücks der armen Hanne spotte, der
vor sieben Jahren ihr bildschöner 'Knabe
gestohlen worden sei, und drohten, insgesamt
über ihn herzufallen und ihn zu zerkratzen,
wenn er nicht alsobald ginge.
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"Non, je ne peux pas m'amuser ainsi," cria Hanne à sa voisine, "regardez cet affreux nain ; il est là, il fait fuir tous les acheteurs, et il ose se moquer de mon malheur. Il me dit : "Je suis ton fils, ton Jacob ! L'effronté !"
Les voisines se levèrent et se mirent à l'injurier de toutes leurs forces - et les marchandes, vous le savez bien, le comprennent - et lui reprochèrent de se moquer du malheur de la pauvre Hanne, à qui on avait volé son beau garçon il y a sept ans, et elles le menacèrent de se jeter sur lui tout entier et de le griffer s'il ne partait pas tout de suite. |