Seite 5: Des Moorkönigs Tochter (La hija del rey del pantano)



»Ist es die, die aus dem Geschlecht der Feen ist? Erzähle doch nur, du weißt, daß ich es gar nicht vertragen kann, in der Brutzeit zu warten!«
»Siehst Du, Mutter, sie hat doch dem Doktor geglaubt, daß die Moorblume von hier oben ihrem kranken Vater helfen könne. Da ist sie in ihrem Federkleide hergeflogen, zusammen mit den beiden anderen Federkleidprinzessinnen, die jedes Jahr hierher nach dem Norden sollen, um sich durch Baden zu verjüngen. Sie ist gekommen, und sie ist weg.«
»Du erzählst immer so weitläufig!«, sagte die Storchmutter, »die Eier können sich unterdessen erkälten! Ich kann soviel Spannung nicht vertragen!« »Ich habe genau aufgepaßt« sagte der Storchvater, »und heute abend, als ich ins Schilf ging, wo der Moorboden mich tragen kann, kamen drei Schwäne. Es war etwas im Flügelschlage, das mir sagte:»Nimm dich in acht, das sind keine richtigen Schwäne, das sind nur Schwanenhäute, du weißt ja, Mutter, wie man so etwas im Gefühl haben kann, du fühlst auch, was das Richtige ist.«
»Ja gewiß«, sagte sie, »aber erzähle nun von der Prinzessin, ich habe es über, von Schwanenhäuten zu hören.«

"Est-ce que c'est celle qui est de la race des fées ? Raconte donc, tu sais bien que je ne supporte pas du tout d'attendre pendant la période de reproduction".
"Tu vois, maman, elle a cru le docteur quand il lui a dit que la fleur de la tourbière d'ici pourrait aider son père malade. Elle s'est donc envolée ici dans sa robe de plumes, avec les deux autres princesses de plumes qui, chaque année, doivent venir ici vers le nord pour se rajeunir en se baignant. Elle est venue, et elle est partie".
"Tu racontes toujours des choses si vastes !", dit la mère cigogne, "pendant ce temps, les œufs peuvent prendre froid ! Je ne peux pas supporter tant de suspense !" "J'ai fait très attention" dit le père cigogne, "et ce soir, alors que j'allais dans les roseaux où le sol marécageux peut me porter, trois cygnes sont arrivés. Il y avait quelque chose dans le battement de leurs ailes qui me disait : "Prends garde, ce ne sont pas de vrais cygnes, ce ne sont que des peaux de cygne, tu sais bien, maman, comment on peut avoir ce genre de sentiment, tu sens aussi ce qui est juste".
"Oui, bien sûr," dit-elle, "mais parle maintenant de la princesse, j'en ai assez d'entendre parler des peaux de cygne".

Vokabular
die Brutzeit = la cloquera
verjüngen = rejuvenecerse
unterdessen = entretanto
aufpassen = prestar atención
das Schilf = el cañaveral
der Flügelschlag = el aleto
etwas im Gefühl haben = saber por intuición





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