Und deshalb
flog sie im Schwanenkleid vom Lande Ägypten
zum Wildmoor hinauf. Seht, alles dies wußten
Storchvater und Storchmutter und wir wissen
es nun genauer, als wir es vorher wußten.
Wir wissen, daß der Moorkönig
sie zu sich herabzog, wissen, daß
sie für die Ihren daheim tot und verschollen
war; nur der Weiseste und die Storchmutter
sagten noch immer:»Sie wird sich schon
retten!«
Und darauf wollte man warten, denn etwas
Besseres wußte man nicht.
»Ich glaube, ich mause den beiden
bösen Prinzessinnen die Schwanenkleider«,
sagte der Storchvater. »Dann können
sie doch nicht zum Wildmoor und noch mehr
Übel anrichten; die Schwanenkleider
selbst verstecke ich dort, bis man einmal
Verwendung für sie findet.«
»Wo oben willst Du sie denn verstecken?«,
fragte die Storchmutter. »In unserem
Nest beim Wildmoor«, sagte er. »Ich
und unsere jüngsten Kinder könnten
uns gegenseitig helfen, sie mitzunehmen.
Und werden sie uns zu beschwerlich, so gibt
es genug Orte unterwegs, wo sie bis zum
nächsten Zuge versteckt bleiben können.
Ein Schwanenkleid wäre wohl genug für
sie, aber zwei sind besser; es ist immer
gut, auf Reisen in den nordischen Ländern
gut versehen zu sein.«
»Du wirst keinen Dank ernten!«,
sagte die Storchmutter. »Aber Du bist
ja der Herr. Außer der Brutzeit habe
ich ja nichts zu sagen.«
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Et c'est pourquoi elle s'est envolée, vêtue d'un cygne, du pays d'Égypte vers le marais sauvage. Voici, le père et la mère de la cigogne savaient tout cela, et nous le savons maintenant plus précisément que nous ne le savions auparavant.
Nous savons que le roi de la tourbière l'a attirée vers lui, nous savons qu'elle était morte et disparue pour les siens ; seuls le plus sage et la mère cigogne continuaient à dire : "Elle se sauvera bien" !
Et c'est ce qu'on voulait attendre, car on ne savait rien de mieux.
"Je crois que je vais faire une moustache aux deux méchantes princesses", dit le père de la cigogne. "Alors elles ne pourront pas aller au marais sauvage et faire encore plus de mal ; les robes de cygne elles-mêmes, je les cacherai là jusqu'à ce qu'on en trouve un jour l'usage".
"Où veux-tu les cacher là-haut ?" demanda la mère cigogne. "Dans notre nid près du marais sauvage", répondit-il. "Moi et nos plus jeunes enfants pourrions nous aider mutuellement à les emporter. Et s'ils deviennent trop lourds pour nous, il y a suffisamment d'endroits en route où ils peuvent rester cachés jusqu'au prochain train. Un habit de cygne leur suffirait sans doute, mais deux sont préférables ; il est toujours bon d'être bien pourvu en voyage dans les pays nordiques".
"Tu ne récolteras pas de remerciements !", dit la mère cigogne. "Mais tu es le maître. En dehors de la période de reproduction, je n'ai rien à dire".
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