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  Seite 33: Des Moorkönigs Tochter (La hija del rey del pantano)



»Du bist viel achtenswerter als deine Rede«, sagte der Storchvater – »ich kenne dich besser, als du dich selbst kennst!«
Und dann machte er einen Sprung, zwei schwere Flügelschläge, streckte die Beine nach hinten und flog, oder besser, segelte davon, ohne die Schwingen zu bewegen. Als er ein gutes Stück fort war, machte er noch einen kräftigen Schlag, die Sonne schimmerte auf den weißen Federn, Hals und Kopf streckten sich voran. Kraft und Schwung kamen beim Fluge zum Ausdruck.
»Er ist noch immer der Herrlichste von allem«, sagte Storchmutter, »aber ich sage es ihm nicht.«

"Tu es bien plus respectable que ton discours", dit le père cigogne - "Je te connais mieux que tu ne te connais toi-même !"
Puis il fit un saut, deux lourds battements d'ailes, tendit les pattes en arrière et s'envola, ou plutôt vogua, sans bouger les ailes. Lorsqu'il fut bien loin, il donna encore un coup puissant, le soleil brillait sur les plumes blanches, le cou et la tête s'étendaient en avant. La force et l'élan s'exprimaient au vol.
"C'est toujours le plus magnifique de tous", dit Mère Cigogne, "mais je ne lui dis pas".


Vokabular
einen Sprung machen = dar un salto
der Schwung = el brío




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