Zweite Geschichte - Wie es dem Justizrat erging
Es war spät. Justizrat Knap, noch ganz vertieft in König Hans Zeit, wollte nach Hause, und nun war es ihm beschieden, dass er an Stelle seiner Galoschen die des Glückes bekam, als er nun auf die Oststraße hinaustrat; jedoch durch der Galoschen Zauberkraft war er in die Zeit des Königs Hans zurückversetzt, und deshalb setzte er seinen Fuß mitten in Schlamm und Morast auf der Straße, da es in jenen Zeiten noch keine gepflasterten Wege gab. "Es ist ja fürchterlich, wie schmutzig es hier ist!", sagte der Justizrat. Der ganze Bürgersteig ist weg, und alle Laternen sind aus!" Der Mond war noch nicht aufgegangen und die Luft überdies ziemlich neblig, so dass alles ringsum im Dunkel verschwamm. An der nächsten Ecke hing jedoch eine Laterne vor einem Madonnenbilde, aber diese Beleuchtung war so gut wie keine, er bemerkte sie erst, als er gerade darunter stand und seine Augen auf das gemalte Bild mit Mutter und Kind fielen.
"Das ist wahrscheinlich", dachte er, "eine Kunsthandlung, wo vergessen worden ist, das Schild hereinzunehmen!" Ein paar Menschen, in der damaligen Tracht, gingen an ihm vorbei. | Deuxième histoire - Le sort du conseiller juridique
Il était tard. Le conseiller de justice Knap, encore tout absorbé par l'époque du roi Hans, voulait rentrer chez lui, et il lui fut donné de remplacer ses galoches par celles de la chance lorsqu'il sortit dans la rue de l'Est ; mais par le pouvoir magique des galoches, il était revenu à l'époque du roi Hans, et c'est pourquoi il posa son pied au milieu de la boue et de la fange de la rue, car à cette époque, il n'y avait pas encore de chemins pavés. "C'est épouvantable comme c'est sale ici !", dit le conseiller juridique. Tout le trottoir a disparu et tous les réverbères sont éteints" ! La lune n'était pas encore levée et, de plus, l'air était plutôt brumeux, si bien que tout se confondait dans l'obscurité tout autour. Au coin de la rue, il y avait pourtant un réverbère devant une image de la Madone, mais cet éclairage était quasi inexistant, il ne le remarqua que lorsqu'il se trouva juste en dessous et que ses yeux tombèrent sur l'image peinte de la mère et de l'enfant.
"C'est probablement", pensa-t-il, "un magasin d'art où l'on a oublié de faire entrer l'enseigne !" Quelques personnes, vêtues du costume traditionnel de l'époque, passèrent devant lui. |
