In dem Hause kam mir ein altes Männlein mit grauem Bart und langer Nase entgegen und fragte nach meinem Begehr. Ich sagte ihm, ich suche den weisen Muley, und er antwortete mir, er sei es selbst. Ich fragte ihn nun um Rat, was ich mit den Toten machen solle und wie ich es angreifen müsse, um sie aus dem Schiff zu bringen. Er antwortete mir, die Leute des Schiffes seien wahrscheinlich wegen irgendeines Frevels auf das Meer verzaubert; er glaube, der Zauber werde sich lösen, wenn man sie ans Land bringe; dies könne aber nicht geschehen, als wenn man die Bretter, auf denen sie lägen, losmache. Mir gehöre von Gott und Rechts wegen das Schiff samt allen Gütern, weil ich es gleichsam gefunden habe; doch solle ich alles sehr geheimzuhalten trachten und ihm ein kleines Geschenk von meinem Überfluß machen; er wolle dafür mit seinen Sklaven mir behilflich sein, die Toten wegzuschaffen. Ich versprach, ihn reichlich zu belohnen, und wir machten uns mit fünf Sklaven, die mit Sägen und Beilen versehen waren, auf den Weg. Unterwegs konnte der Zauberer Muley unseren glücklichen Einfall, die Segel mit den Sprüchen des Korans zu umwinden, nicht genug loben. Er sagte, es sei dies das einzige Mittel gewesen, uns zu retten.
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Dans la maison, un vieux bonhomme à la barbe grise et au long nez vint à ma rencontre et me demanda ce que je voulais. Je lui dis que je cherchais le sage Muley et il me répondit qu'il l'était lui-même. Je lui demandai alors conseil sur ce que je devais faire avec les morts et comment je devais l'attaquer pour les faire sortir du bateau. Il me répondit que les gens du navire étaient probablement ensorcelés sur la mer à cause de quelque sacrilège ; qu'il croyait que le charme se dissiperait si on les ramenait à terre ; mais que cela ne pouvait se faire qu'en détachant les planches sur lesquelles ils étaient couchés. Le navire et tous ses biens m'appartiennent de droit et de fait, puisque je l'ai en quelque sorte trouvé ; mais je dois m'efforcer de garder tout cela très secret et lui faire un petit cadeau de mon superflu ; en échange, il veut bien m'aider avec ses esclaves à enlever les morts. Je lui promis de le récompenser généreusement et nous nous mîmes en route avec cinq esclaves munis de scies et de haches. En cours de route, le sorcier Muley ne pouvait pas assez louer notre heureuse idée d'entourer les voiles avec les maximes du Coran. Il dit que c'était le seul moyen de nous sauver. |
