Seite 6: Die Nachtigall (El ruiseñor)



»Tsing-pe!«, sagte der Haushofmeister und lief wieder alle Treppen auf und nieder, durch alle Säle und Gänge; und der halbe Hof lief mit, denn sie wollten nicht gern auf den Leib getrampelt werden. Da gab es ein Fragen nach der merkwürdigen Nachtigall, die von aller Welt gekannt war, nur von niemand bei Hofe. Endlich trafen sie ein kleines, armes Mädchen in der Küche. Sie sagte:»O Gott, die Nachtigall, die kenne ich gut, ja, wie kann die singen! Jeden Abend habe ich die Erlaubnis, meiner armen, kranken Mutter einige Überbleibsel vom Tische mit nach Hause zu bringen.
Sie wohnt unten am Strande, wenn ich dann zurückgehe, müde bin und im Walde ausruhe, höre ich die Nachtigall singen. Es kommt mir dabei das Wasser in die Augen, und es ist gerade, als ob meine Mutter mich küßte!«

"Tsing-pe !" dit l'intendant en montant et descendant tous les escaliers, traversant toutes les salles et tous les couloirs, et la moitié de la cour se mit à courir avec lui, car ils n'aimaient pas être piétinés. On s'enquit de l'étrange rossignol, connu du monde entier, sauf de personne à la cour. Enfin, ils rencontrèrent une petite fille pauvre dans la cuisine. Elle dit : "Mon Dieu, le rossignol, je le connais bien, oui, comment peut-il chanter ? Chaque soir, j'ai la permission de rapporter à ma pauvre mère malade quelques restes de la table.
Elle habite en bas, sur la plage, et quand je rentre, que je suis fatigué et que je me repose dans la forêt, j'entends le rossignol chanter. L'eau me vient alors dans les yeux et c'est comme si ma mère m'embrassait".


Vokabular
die Küche = la cocina
die Erlaubnis haben = tener el permiso
Überbleibsel = sobras
der Strand = la playa





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