Am andern
Tag kam er wieder des Wegs. Als er in ihrer
Nähe war, sprach sie zum Kälbchen
»Kälbchen, Kälbchen, knie
nieder,
vergiss nicht deine Hirtin wieder,
wie der Königssohn die Braut vergaß,
die unter der grünen Linde saß.«
Als er die Stimme vernahm, blickte er herab
und hielt sein Pferd an. Er schaute der
Hirtin ins Gesicht, hielt dann die Hand
vor die Augen, als wollte er sich auf etwas
besinnen, aber schnell ritt er weiter und
war bald verschwunden. »Ach«,
sagte sie, »er kennt mich nicht mehr«,
und ihre Trauer ward immer größer.
|
Le lendemain, il revint sur le chemin. Quand il fut près d'elle, elle dit au petit veau
"Petit veau, petit veau, agenouille-toi,
N'oublie pas ta bergère,
comme le fils du roi a oublié sa fiancée,
qui était assise sous le tilleul vert".
Lorsqu'il entendit la voix, il baissa les yeux et arrêta son cheval. Il regarda la bergère en face, puis mit sa main devant ses yeux comme s'il voulait réfléchir à quelque chose, mais il continua rapidement sa chevauchée et disparut bientôt. "Ah," dit-elle, "il ne me connaît plus", et son chagrin ne fit que croître. |