Seite 05: Rapunzel (Rapunzel)



Alsbald fielen die Haare herab, und der Königssohn stieg hinauf.
Anfangs erschrak Rapunzel gewaltig, als ein Mann zu ihr hereinkam, wie ihre Augen noch nie einen erblickt hatten. Doch der Königssohn fing an, ganz freundlich mit ihr zu reden, und erzählte ihr, dass von ihrem Gesang sein Herz so sehr sei bewegt worden, dass es ihm keine Ruhe gelassen und er sie selbst habe sehen müssen. Da verlor Rapunzel ihre Angst, und als er sie fragte, ob sie ihn zum Manne nehmen wollte, und sie sah, dass er jung und schön war, so dachte sie: Der wird mich lieber haben als die alte Frau Gotel, und sagte »Ja«, und legte ihre Hand in seine Hand. Sie sprach: »Ich will gerne mit dir gehen, aber ich weiß nicht, wie ich herabkommen kann. Wenn du kommst, so bring jedesmal einen Strang Seide mit, daraus will ich eine Leiter flechten, und wenn die fertig ist, so steige ich herunter, und du nimmst mich auf dein Pferd.«
Sie verabredeten, dass er bis dahin alle Abende zu ihr kommen sollte, denn bei Tag kam die Alte. Die Zauberin merkte auch nichts davon, bis einmal Rapunzel anfing und zu ihr sagte: »Sag Sie mir doch, Frau Gotel, wie kommt es nur, Sie wird mir viel schwerer heraufzuziehen als den jungen Königssohn, der ist in einem Augenblick bei mir?« »Ach du gottloses Kind!« rief die Zauberin, »was muss ich von dir hören; ich dachte, ich hatte dich von aller Welt geschieden, und du hast mich doch betrogen!« In ihrem Zorn packte sie die schönen Haare der Rapunzel, schlug sie ein paarmal um ihre linke Hand, griff eine Schere mit der rechten, und, ritsch, ratsch, waren sie abgeschnitten, und die schönen Flechten lagen auf der Erde. Und sie war so unbarmherzig, dass sie die arme Rapunzel in eine Wüstenei brachte, wo sie in großem Jammer und Elend leben musste.

Aussitôt, les cheveux tombèrent et le fils du roi monta.
Au début, Raiponce fut très effrayée de voir entrer chez elle un homme comme elle n'en avait jamais vu. Mais le fils du roi commença à lui parler très gentiment et lui raconta que son cœur avait été tellement ému par son chant qu'il ne pouvait plus se reposer et qu'il avait dû la voir lui-même. Raiponce perdit alors sa peur et lorsqu'il lui demanda si elle voulait le prendre pour époux et qu'elle vit qu'il était jeune et beau, elle pensa : Il m'aimera mieux que la vieille madame Gotel, et elle dit : "Oui", et mit sa main dans la sienne. Elle dit : "Je veux bien aller avec toi, mais je ne sais pas comment descendre. Quand tu viendras, apporte chaque fois un écheveau de soie, avec lequel je tresserai une échelle, et quand elle sera prête, je descendrai et tu me prendras sur ton cheval".
Ils se mirent d'accord pour qu'il vienne chez elle tous les soirs jusqu'à ce moment-là, car la vieille venait le jour. La magicienne ne remarqua rien non plus, jusqu'à ce qu'un jour Raiponce se mette à lui dire : "Dites-moi donc, Madame Gotel, comment se fait-il que j'aie beaucoup plus de mal à vous faire monter que le jeune fils du roi, qui est chez moi en un instant ?". "Ah, enfant impie !" s'écria la magicienne, "que dois-je entendre de toi ; je croyais t'avoir séparée du monde entier, et tu m'as pourtant trompée !" Dans sa colère, elle saisit les beaux cheveux de Raiponce, les battit plusieurs fois autour de sa main gauche, saisit une paire de ciseaux de la droite, et, ritsch, ratsch, ils furent coupés et les beaux lichens gisaient à terre. Et elle fut si impitoyable qu'elle emmena la pauvre Raiponce dans un désert où elle dut vivre dans une grande misère.

Vokabular
alsbald = enseguida
die Angst verlieren = perder el miedo
der Strang = la madeja
verabreden = convenir
merken = enterarse
betrügen = engañar
unbarmherzig = despiadado





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