Seite 03: Schneewittchen (Blancanieves)

Nun war das arme Kind in dem großen Wald mutterseelig* allein, und ward ihm so angst, daß es alle Blätter an den Bäumen ansah und nicht wußte, wie es sich helfen sollte. Da fing es an zu laufen und lief über die spitzen Steine und durch die Dornen, und die wilden Tiere sprangen an ihm vorbei, aber sie taten ihm nichts. Es lief, solange nur die Füße noch fort konnten, bis es bald Abend werden sollte, da sah es ein kleines Häuschen und ging hinein, sich zu ruhen. In dem Häuschen war alles klein, aber so zierlich und reinlich, daß es nicht zu sagen ist.
Da stand ein weißgedecktes Tischlein mit sieben kleinen Tellern, jedes Tellerlein mit seinem Löffelein, ferner sieben Messerlein und Gäblein, und sieben Becherlein. An der Wand waren sieben Bettlein nebeneinander aufgestellt und schneeweiße Laken darüber gedeckt. Schneewittchen, weil es so hungrig und durstig war, aß von jedem Tellerlein ein wenig Gemüs und Brot, und trank aus jedem Becherlein einen Tropfen Wein; denn es wollte nicht einem allein alles wegnehmen. Hernach, weil es so müde war, legte es sich in ein Bettchen, aber keins paßte; das eine war zu lang, das andere zu kurz, bis endlich das siebente recht war: und darin blieb es liegen, befahl sich Gott und schlief ein.

Le pauvre enfant se retrouva seul dans la grande forêt, et il eut si peur qu'il regarda toutes les feuilles des arbres et ne sut comment s'en sortir. Il se mit à courir sur les pierres pointues et à travers les épines, et les bêtes sauvages sautèrent à côté de lui, mais ne lui firent aucun mal. Elle courut tant qu'elle put, jusqu'au soir où elle vit une petite maison dans laquelle elle entra pour se reposer. Dans la maisonnette, tout était petit, mais si délicat et si propre qu'il est impossible de le dire.
Il y avait une petite table couverte de blanc, avec sept petites assiettes, chacune avec sa petite cuillère, sept petits couteaux, sept petites cuillères et sept petits gobelets. Contre le mur, sept petits lits étaient disposés les uns à côté des autres et recouverts de draps blancs comme la neige. Blanche-Neige, qui avait si faim et si soif, mangea un peu de légumes et de pain dans chaque assiette et but une goutte de vin dans chaque gobelet, car elle ne voulait pas tout prendre à un seul. Ensuite, comme elle était fatiguée, elle se coucha dans un petit lit, mais aucun ne lui convenait ; l'un était trop long, l'autre trop court, jusqu'à ce que le septième lui convienne.

Vokabular
mutterseelenallein* = solito
der Dorn = el espino
zierlich (hier: entzückend) = primoroso
das Laken = la sábana
sich Gott befehlen = encomendarse a Dios







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