Seite 3: Vogel Phönix (El Ave Fénix)



Vogel Phönix, kennst du ihn nicht? Den Vogel des Paradieses, des Gesanges heiligen Schwan. Auf dem Tespiskarren saß er wie ein geschwätziger Rabe und schlug mit den schwarzen, hefetriefenden Flügeln. Über Islands Sängerharfe glitt des Schwanes roter, klingender Schnabel; auf Shakespeares Schultern saß er wie Odins Rabe und flüsterte ihm ins Ohr: Unsterblichkeit.
Beim Sängerfeste flog er durch der Wartburg Rittersaal. Vogel Phönix! Kennst du ihn nicht?
Er sang dir die Marsallaise vor, und du küßtest die Feder, die aus seiner Schwinge fiel. Im Paradiesesglanze kam er, und du wandtest dich vielleicht fort und dem Sperling zu, der mit Schaumgold auf den Flügeln dasaß.

Oiseau Phénix, ne le connais-tu pas ? L'oiseau du paradis, le cygne sacré du chant. Sur la charrette de Tespis, il se perchait comme un corbeau bavard et battait des ailes noires et violentes. Le bec rouge et sonore du cygne glissait sur la harpe des chanteurs de l'Islande ; sur les épaules de Shakespeare, il était assis comme le corbeau d'Odin et lui murmurait à l'oreille : "Immortalité".
Lors de la fête des chanteurs, il a volé dans la salle des chevaliers de la Wartburg. L'oiseau Phénix ! Tu ne le connais pas ?
Il te chantait la Marsallaise, et tu embrassais la plume qui tombait de son aile. Il est venu dans l'éclat du paradis, et tu t'es peut-être détourné vers le moineau qui était assis, l'écume aux ailes.


Vokabular
geschwätzig = parlanchín
der Rabe = el cuervo
flüstern = susurrar
die Unsterblichkeit = la inmortalidad
der Sperling = el gorrión





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